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La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2023

Organisateur(s) :BULAC

Du 28 au 30 mars, la BULAC projette 4 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel et vous propose une soirée spéciale dans le cadre du programme « L'aventure Varan Vietnam ».

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2023
Quand : 28 mars 2023 > 30 mars 2023 Où : Auditorium du Pôle des langues et civilisations

La BULAC participe à la 45e édition de Cinéma du réel

Pour la 7e année consécutive, la BULAC est lieu associé du Cinéma du réel, rendez-vous incontournable du film documentaire international. La dimension internationale de la programmation résonne particulièrement à la BULAC, qui fait le choix de mettre à l’honneur des films ancrés dans les aires géolinguistiques que recouvrent ses collections. Les projections sont accompagnées de débats et de pastilles vidéos avec les réalisateurs, des étudiants et des enseignants-chercheurs.

Du 28 au 30 mars, assistez à deux soirées de projections-débats et à une soirée exceptionnelle, le mercredi 29 mars, dans le cadre du programme « L'aventure Varan Vietnam ».

Auditorium du Pôle des langues et civilisations

65, rue des Grands Moulins - 75013 Paris

Entrée libre

Sélection BULAC 2023 « Où est notre proche, où est notre lointain ? »

« Où est notre proche, où est notre lointain ? » est le fil rouge de la sélection 2023 de la BULAC, qui guidera vos pas de la Colombie à la Russie, en passant par le Nigéria et le Liban.

Le palmarès de la 45e édition : les 4 films de la sélection BULAC récompensés

  • Mention spéciale du Prix Clarens du Documentaire Humaniste Coconut Head Generation, de Alain Kassanda
  • Mention spéciale du Prix des détenus de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth, de Maya Abdul-Malak
  • Prix des détenus de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy : Piblokto, de Anastasia Shubina et Timofey Glinin
  • Prix des Bibliothèques : Adieu sauvage, de Sergio Guataquira Sarmiento
  • Grand Prix Cinéma du réel Coconut Head Generation, de Alain Kassanda  

[Mardi 28 mars] - soirée annulée en raison du mouvement social national

Projection 17h-17h38, débat après la proj.

« Piblokto » De Anastasia Shubina et Timofei Glinin
Russie, États-Unis / 38' / Langue : russe
Visuel du film Piblokto

Visuel du film Piblokto (Cinéma du réel)

Synopsis. Sur les rives de la mer des Tchouktches, dans l’océan Arctique, un peuple vit à l’écart du reste du monde. En décrivant un quotidien marqué par la chasse au morse et à la baleine, ainsi que par la protection des villages contre les ours venus de la toundra, le film propose une méditation sur la mort.

La projection sera suivie d’un débat avec les réalisateurs Anastasia Shubina et Timofey Glinin, Virginie Vaté, anthropologue, chargée de recherche au CNRS rattachée au GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcité), et Shana Lemaire, étudiante en master d’études cinématographiques à l’Université Paris Cité.

[Mardi 28 mars] - soirée annulée en raison du mouvement social national

Projection 19h-20h32, débat après la proj.

« Adieu sauvage » De Sergio Guataquira Sarmiento
Belgique, France / 92' / Langues : cacua, espagnol, français
Visuel du film Adieu sauvage

Visuel du film Adieu sauvage (Cinéma du réel)

Synopsis. Le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento retourne en Colombie pour réaliser un film sur une épidémie de suicides dans les communautés amérindiennes. C’est l’occasion pour lui de renouer avec ses racines oubliées.

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Sergio Guataquira SarmientoAlberto Preci, géographe, post-doctorant au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (CREDA - université Sorbonne Nouvelle / CNRS) et Claire Vernhet, jeune diplômée du master Cinéma et audiovisuel de l'université Sorbonne Nouvelle.

[Mercredi 29 mars]

Projection de film d'atelier, 18h

« À qui appartient la terre ? » De Đoàn Hồng Lê, 2009, 55'
Visuel du film À qui appartient la terre ?

Visuel du film À qui appartient la terre ? (Cinéma du réel)

Synopsis. L’État vietnamien décide de moderniser et d'implanter de vastes complexes touristiques sur toute la zone côtière de la région agricole de Quảng Nam, obligeant les paysans à quitter leurs terres. Le film relate les réactions des habitants, dont la plupart ont participé à la lutte de libération pour l’Indépendance du Vietnam.

Table ronde, 19h

Quand le cinéma documentaire raconte l’histoire d’un pays

Cette table ronde proposera aux cinéastes ayant encadré ou participé aux ateliers Varan Vietnam de dialoguer avec des enseignants-chercheurs ayant pour terrain le Vietnam.

Les ateliers de cinéma documentaire lancés en 2004 à Hanoï par les Ateliers Varan ont permis à des étudiants et réalisateurs d’expérimenter pour la première fois le cinéma direct et surtout le son synchrone. Avec la volonté de donner la parole à des individus, des populations, des groupes ethniques invisibilisés de la société vietnamienne, les stagiaires plongent, caméra numérique en main, dans une société ouverte au capitalisme depuis peu. Tout en donnant à voir l’histoire de ces vingt dernières années au Vietnam, leurs films témoignent d’un rapport au monde en train de se transformer, et de l’urgence de le raconter. Les enseignants-chercheurs présents se feront l'écho de ces transformations.

 

Table ronde avec :

  • Pascal Bourdeaux, maître de conférences à l'EPHE ;
  • Sylvie Gadmer, cinéaste et co-fondatrice des Ateliers Varan Vietnam ;
  • Đoàn Hồng Lê, cinéaste ;
  • Thi Hai Nguyen, chargée de collections pour le domaine vietnamien à la BULAC, chercheuse associée au Centre Asie du Sud-est (EHESS/CNRS) ;
  • Trần Phương Thảo, cinéaste et productrice à Varan Vietnam ;

animée par Yves de Peretti, cinéaste et formateur aux Ateliers Varan

Projection de films d'atelier

« Dans le quartier de Thành Công, il y a le village de Thành Công » De Phan Thị Vàng Anh, 2004, 33'
Visuel du film Dans le quartier de Thành Công...

Visuel du film Dans le quartier de Thành Công... (Cinéma du réel)

Synopsis. Dans un vieux quartier de Hanoi, de nouveaux hauts-parleurs doivent être réparés et installés. Vàng Anh filme avec humour l’animation suscitée par cet événement et nous plonge au cœur des contradictions vietnamiennes.

« Lune sur la briqueterie » De Lê Thu Minh, 2020, 36'
Visuel du film Lune sur la briqueterie

Visuel du film Lune sur la briqueterie (Cinéma du réel)

Synopsis. Installées le long du fleuve Mékong depuis des siècles, les briqueteries de Mang Thít ont été un symbole de la prospérité économique du delta. Aujourd’hui, le dernier four traditionnel va s’éteindre définitivement.

L'événement relayé par RFI Vietnam

[Jeudi 30 mars]

Projection, 18h-18h36

« Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth » De Maya Abdul-Malak
France / 36' / Langue : arabe
Visuel du film Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth

Visuel du film Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth (Cinéma du réel)

Synopsis. Des garçons plongent, des chats gémissent, une vieille dame fume, des jeunes gens dansent, un gardien des morts soupire. Ils sont le peuple d’une ville fantôme : Beyrouth, qui n’existe plus qu’en rêve.

Pastille vidéo après la proj, avec la réalisatrice Maya Abdul-MalakRima Samman, enseignante à l'Inalco et cinéaste pluridisciplinaire, et Quentin Marlier, jeune diplômé d'un BTS Métiers de l'audiovisuel option métiers du montage et de la postproduction au Lycée Jacques Prévert (Boulogne-Billancourt).

[Jeudi 30 mars]

Projection 19h-20h27, débat après la proj.

« Coconut Head Generation » De Alain Kassanda
France, Nigéria / 89' / Langues : anglais, yorouba
Visuel du film Coconut Head Generation

Visuel du film Coconut Head Generation (Cinéma du réel)

Synopsis. Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique.

Projection suivie d’un débat avec le réalisateur Alain Kassanda, et Émilie Guitard, chargée de recherche en anthropologie au CNRS et co-productrice du film, Anthony Obayomi, ancien étudiant nigérian, protagoniste du film, et Claire Vernhet, jeune diplômée du master Cinéma et audiovisuel de l'université Sorbonne Nouvelle.

Un choix de livres et de DVD à emprunter, jusqu'au 1er avril à l'entrée de la BULAC !

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Les autres éditions

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2023
28 mars 2023 > 30 mars 2023

Du 28 au 30 mars, la BULAC projette 4 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel et vous propose une soirée spéciale dans le cadre du programme « L'aventure Varan Vietnam ».

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2022
15 mars 2022 > 17 mars 2022

Les 15, 16 et 17 mars, la BULAC projette 7 films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2019
20 mars 2019 > 21 mars 2019

Les 20 et 21 mars, la BULAC projette trois films documentaires sélectionnés parmi la quarantaine de films en compétition au Festival international Cinéma du réel.

La BULAC fait son Cinéma du réel - édition 2017
27 mars 2017 – 14:00 > 22:00

Le 27 mars, la BULAC projette pour vous cinq films, sélectionnés parmi les 43 documentaires en compétition au Festival international Cinéma du réel. Venez dialoguer avec les réalisateurs durant 30 minutes après chaque projection.

Nos intervenants

Anastasia Shubina
PICTO intervenant extérieur

Anastasia Shubina est une artiste visuelle originaire de Saint-Pétersbourg, actuellement installée à San Francisco. Elle a étudié la philosophie à l’université d’État de Saint-Pétersbourg, la photographie à l’école de photographie moderne Docdocdoc et la réalisation de films à l’école du nouveau cinéma de Saint-Pétersbourg. Au travers de ses projets personnels, Anastasia explore les thèmes de la mythologie, de l’anthropologie et des traumatismes historiques.

Timofey Glinin
PICTO intervenant extérieur

Timofey Glinin est un artiste multidisciplinaire originaire de Saint-Pétersbourg, actuellement basé à San Francisco. Il a étudié la biologie à l’université d’État de Saint-Pétersbourg et la réalisation de films à l’école du nouveau cinéma de Saint-Pétersbourg. Il est cinéaste, photographe et conférencier indépendant. Au travers de ses projets personnels, Timofey explore les thèmes des pratiques culturelles, de l’ethnographie et de la science moderne.

Sergio Guataquira Sarmiento
PICTO intervenant extérieur

Sergio Guataquira Sarmiento est né à Bogota, le 5 avril 1987, d’un père avocat et d’une mère qui enchaîne les petits boulots. Rien ne le prédestine au cinéma et pourtant à 19 ans, il quitte son pays pour l’Europe et s’inscrit aux Beaux-Arts de Poitiers le temps d’obtenir un visa étudiant. C’est durant ses études qu’il se rapproche du cinéma et qu’il tente le concours d’entrée à l’IAD en Belgique, avec succès. En 2018, son film de fin d’études, Simon pleure est repéré et circule abondamment dans les festivals. Entre burlesque et clown triste, résignation et férocité, Sergio Guataquira Sarmiento souhaite rendre honorable le sentiment de tristesse qui est trop souvent réprimé par la culture latino-américaine. Il vit actuellement à Bruxelles, en attente de régularisation.

Maya Abdul-Malak
PICTO intervenant extérieur

Maya Abdul-Malak, née à Beyrouth en 1980, est une réalisatrice franco-libanaise. Agrégée de Lettres Modernes, elle travaille également comme scripte sur des films de fiction et collabore à l’écriture de plusieurs documentaires au Liban et en France. Son premier film documentaire, Au pays qui te ressemble (Kazak Productions, 52’), obtient le prix Persona du documentaire et le prix de qualité du CNC en 2010. Son deuxième film Des hommes debout (Macalube films, 55’), sélectionné dans de nombreux festivals, obtient le grand prix Ogawa Shinsuke au festival international de documentaire de Yamagata (YIDFF) en 2015. Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth est son troisième film.

Alain Kassanda
PICTO intervenant extérieur

Alain Kassanda, natif de Kinshasa, a quitté la RDC pour la France à l’âge de 11 ans. Après des études de communication, il se lance dans l’organisation de cycles de projections de films dans différents cinémas parisiens. Il devient ensuite programmateur des 39 Marches, une salle de cinéma d’art et d’essai en banlieue parisienne, durant cinq ans, avant de s’installer à Ibadan, au sud-ouest du Nigéria, de 2015 à 2019. Il y réalise Trouble Sleep, un moyen métrage centré sur l’univers de la route. Le film a reçu le Golden Dove du meilleur court métrage au festival Dok Leipzig en 2020 et la mention spéciale du jury au festival Visions du réel. S’en suit Colette et Justin, un long métrage entremêlant récit familial et histoire de la décolonisation du Congo, sélectionné en compétition internationale à Idfa en 2022. Coconut Head Génération est son troisième film.