De 10h à 20h sauf dimanches et jours fériés
Entrée libre
Cette exposition présente des illustrations du XIXe siècle, reproduites à partir de documents conservés à la BULAC. Ces documents, dont la vocation première était ethnographique, témoignent du regard posé par les Japonais sur les Aïnous à l'époque de la colonisation de leur territoire. Les photographies contemporaines qui sont exposées proposent quant à elles un regard actuel sur les Aïnous.
Commissariat : BULAC et Noemi Godefroy (INALCO)
La sphère culturelle aïnoue englobait autrefois le nord de l’île de Honshū, l’île de Hokkaidō, l’archipel des Kouriles, l’extrême sud de la péninsule du Kamchatka, l’île de Sakhaline et l’embouchure du fleuve Amour. Ethniquement différents des Japonais, les Aïnous possèdent une langue – sans système d’écriture, des coutumes, et une vision du monde qui leur sont propres.
Les illustrations reproduites ont pour cadre historique la colonisation japonaise de Hokkaidō à partir du tournant du XIXe siècle ; au-delà de leur fonction ethnographique initiale, elles témoignent du regard des Japonais sur les Aïnous. On y retrouve des thématiques récurrentes : la physionomie des Aïnous, leurs coutumes, leur rapport aux animaux, et notamment à l'ours, le Dieu de la Montagne, au sommet du panthéon des divinités aïnoues.
Cette exposition met ces documents iconographiques en rapport avec des photographies contemporaines, faites par le documentariste Damien Cros, qui présentent un regard actuel sur les Aïnous, dans le cadre de la perpétuation de leur folklore. En effet, plus d’un siècle et demi après son incorporation au sein de la population japonaise, cette minorité autochtone du Japon a su maintenir et adapter ses traditions.
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