Désert
De part et d’autre, les parois abruptes plongent vers le fond du ravin
D’un côté la fraîcheur de l’ombre paresse encore nonchalamment
De l’autre, la chaleur écrasante du soleil surgit tel un diable

Crédits photographiques : Agnès Myara.
Agnès Myara
De part et d’autre, les parois abruptes plongent vers le fond du ravin
D’un côté la fraîcheur de l’ombre paresse encore nonchalamment
De l’autre, la chaleur écrasante du soleil surgit tel un diable
« Trois litres d’eau par randonneur » rappelait la consigne à l’entrée de la réserve
Les gourdes s’entrechoquent et chahutent gaiement sur mon dos
La quiétude qui se dégage de cet endroit ne permet pas de gesticuler inutilement
Seuls les oiseaux et les hyènes sont autorisées à briser le silence du désert
L’oryx aux longues cornes pointues disparaît furtivement dans le paysage
il se fond sans problème dans l’ocre de la vallée
Les gouttes de sueurs salées se volatilisent dans l’air sans même avoir eu le temps de dégouliner
un peu comme l’oued desséché que nous traversons
Ateliers d'écriture 2021