Publié : 22 novembre 2017
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À l'aube du japonisme

Exposition à la Maison de la culture du Japon à Paris

22 novembre 2017 - 20 janvier 2018

La BULAC prête trois documents issus de ses collections dans le cadre de cette exposition organisée à l'occasion du 20e anniversaire de la Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP). L'exposition s'intéresse aux premiers rapports du Japon avec la France au XIXe siècle, à l'aube du japonisme. Les trois livres de la BULAC s'intègrent à la partie de l'exposition consacrée à l'Exposition universelle de 1867.

À l'aube du japonisme

秋里籬島[著], 丹羽桃渓[画], 河内名所圖會 | Akisato Ritō [cho], Niwa Tōkei [ga], Kawachi meisho zue [Sites célèbres de la province de Kawachi (Osaka)]. Naniwa [Ōsaka], Morimoto Tasuke, Kyōwa 1 [1801]. N ° 3267 de l’Exposition universelle de 1867. Collections de la BULAC, BIULO JAPAF.16.

ジャポニスムの夜明け

Affiche de l'exposition À l'aube du japonisme

Affiche de l'exposition À l'aube du japonisme

Pour son 20e anniversaire, la MCJP évoque les premiers rapports du Japon avec la France au XIXe siècle à l’aube du japonisme à travers de nombreuses pièces : maquettes de maisons, objets en laque, nacre ou céramique, livres, peintures, estampes et photographies. Cette exposition présente aussi les ambassades japonaises sous le Second Empire et l’époque où les artistes français découvrent avec admiration le chatoiement des kimonos, les vives couleurs des estampes des années 1840-1865 et le naturalisme des livres illustrés de Hokusai et ses contemporains. 

À l’époque des shoguns Tokugawa installés à Edo, le commerce se faisait par l’intermédiaire des Hollandais et des Chinois depuis leurs comptoirs de Nagasaki. Lors de leur retour en Europe, les responsables du comptoir hollandais rapportaient des collections japonaises, tandis que les Français qui se rendaient en Chine pouvaient y acquérir des objets japonais. Le Japon fermé était moins coupé du monde qu’on ne l’imaginait et connaissait déjà diverses choses de la France, notamment les événements de la Révolution et de l’Empire.

Après la signature du traité de commerce et d’amitié entre le Japon et la France en 1858, le commerce s’intensifia. Le Japon participa officiellement pour la première fois à une Exposition universelle, celle de 1867 à Paris, à l’occasion de laquelle le jeune prince Akitake Tokugawa visita la France, à la veille de la restauration de Meiji qui transforma radicalement le Japon.

Cynops (imori)

La BULAC conserve le fonds japonais le plus ancien et le plus important de France, après celui de la Bibliothèque nationale de France. Ce fonds est riche d’environ 62 000 volumes (30 000 titres) et 200 revues, dont...