
Léon de Rosny, passeur de cultures
Léon de Rosny (1837-1914), orientaliste, ethnologue, journaliste, fut le premier enseignant de langue et de civilisation japonaises à l’École spéciale des langues orientales (1863).

Léon de Rosny dans son atelier, vers 1900 (photographie de la famille de Léon de Rosny).
En partenariat avec la Maison de la culture du Japon à Paris

Anthologie japonaise, poésies anciennes et modernes des insulaires du Nippon, traduites en français et publiées avec le texte original par Léon de Rosny, Paris, Maisonneuve, 1871. Collections de la BULAC, BIULO U.IV.27.
Conférencier au Collège de France, président de la société d’Ethnographie, il a organisé à Paris en 1873 le premier Congrès international des orientalistes et fondé la Société des Études japonaises, chinoises, tartares et indochinoises. En 1886, il devient directeur adjoint de la conférence sur les religions de l’Extrême-Orient à la cinquième section des sciences religieuses à l’École pratique des hautes études récemment créée. Homme aux centres d’intérêts et domaine de recherche multiples (linguistique, ethnologie, religions, etc.), il se consacra non seulement à l'étude de la Chine, du Japon et des autres pays d’Asie orientale mais aussi à l’Amérique centrale.
Dans l’œuvre de Léon de Rosny, la traduction du japonais et du chinois classique occupe une place de choix. Il est notamment l’auteur de la première traduction de textes littéraires japonais en France. Les traductions d'ouvrages japonais qu'il a publiées couvre un champ aussi large que celui de ses recherches : un conte chinois L’épouse d’outre-tombe (1864, 1875), la sériciculture (1868), une anthologie de la poésie classique japonaise (1871), l’oeuvre du moine bouddhiste Kûkai (1876), le Nihon shoki, seconde plus ancienne chronique du Japon (1887), Le livre de la piété filiale de Confucius (1893), etc. Depuis 1860, Léon de Rosny s'est efforcé d'incarner l’exemple du nécessaire effort de médiation entre la réalité historico-philologique de la langue des peuples, de ce qu’il appelait les « nations », les « nationalités » et ce que, comme les spiritualistes de son époque, il nommait « l’âme humaine ».
(Re)lire les œuvres de Léon de Rosny à la BULAC


Études asiatiques de géograhie et d'histoire

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La civilisation japonaise

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Catalogue de la bibliothèque japonaise de Nordenskiöld

Plus de 350 langues sont représentées dans les collections de la bibliothèque, mettant la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations au carrefour des langues du monde. La traduction, outil de dialogue entre les cultures, participe à la défense de la...
Nos intervenants

Patrick Beillevaire est directeur de recherche au CNRS et ancien directeur du Centre de recherches sur le Japon de l'EHESS. Ses travaux portent sur l'histoire et la culture du département d'Okinawa, la société japonaise et les relations entre le Japon et l'Europe à la fin de l'époque d'Edo et au début de l'ère Meiji.

François Macé est professeur au département de langue et civilisation japonaises de l’Inalco et traducteur. Il enseigne principalement l’histoire de la pensée et des religions du Japon avant l'ère Meiji.

Philippe Rothstein est maître de conférences honoraire à l'université Paul Valéry Montpellier III et membre associé du Centre d’études et de recherches sur la traduction de l’université Paris X - Nanterre (CERT). Ses recherches portent sur la linguistique générale et les théories de l’énonciation, ainsi que sur la linguistique contrastive.
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Conférence de
- Patrick Beillevaire, directeur de recherche au CNRS et ancien directeur du Centre de recherches sur le Japon de l'EHESS ;
- François Macé, professeur au département de langue et civilisation japonaises de l’Inalco et traducteur ;
- Philippe Rothstein, maître de conférences honoraire à