http://www.bulac.fr/node/2772

Littérature féminine en Corée du Sud : modernité(s) et changement social

Organisateur(s) :BULAC

Dans le contexte d’une société fortement structurée par les valeurs confucianistes, la littérature coréenne produite par les femmes, à partir des années 1970, a beaucoup interrogé le passage de la tradition à la modernité.

Littérature féminine en Corée du Sud : modernité(s) et changement social

Séoul (Duesride).

Quand : 4 avril 2013 – 18:30 > 20:00 Où : Auditorium du Pôle des langues et civilisations

Benjamin Joinau animera la rencontre en explorant cette question sur un plan thématique puis chronologique. Selon lui, le premier enjeu pour les femmes a d'abord été de créer leur propre langue, et de se libérer de celle des hommes. Mais à peine cinquante après, la notion de littérature « féminine » est remise en question par les nouvelles générations. Au-delà des débats sur le genre, ces écrivaines nous délivrent des clés essentielles pour comprendre les problèmes sociétaux qui bouleversent la société coréenne actuelle, loin de l’image policée de la « Korean Wave » et du « miracle du Han » (deux expressions souvent utilisées pour désigner la croissance de l’économie et la popularité de la culture coréenne depuis les années 1990).

En France, le public a pu découvrir la littérature coréenne grâce à des collections dédiées créées par des éditeurs pionniers comme Actes Sud ou Philippe PicquierZulmal’Atelier des Cahiers ou DeCrescenzo Éditeurs  poursuivent désormais ce travail en donnant à lire d'autres écritures.
Jean-Claude de Crescenzo abordera la question des nouvelles esthétiques et et des nouvelles directions prises par la littérature coréenne sous l'impulsion des femmes, et notamment de la jeune génération littéraire.

Bruno Doucey qui a publié en novembre dernier Celle qui mangeait le riz froid, un recueil de poèmes de Moon Chung-hee, traduit en français par Kim Hyun-Ja, présentera son travail en présence de l'auteure et de sa traductrice.

Moon Chung-hee reviendra sur ces nouvelles écritures et parlera de son propre travail.

Réécouter la rencontre

Bibliographie : littérature coréenne

Voir tous les résultats
Manuscrit coréen

Le fonds coréen de la BULAC est l’un des plus anciens de France. Il se compose d’environ 16 000 titres (20 000 volumes) ainsi qu’une centaine de revues et magazines, auxquels s’ajoutent plus de 600 ouvrages anciens incluant...

Exister dans l’espace littéraire mondial. Prix Nobel et stratégies éditoriales au Mali et en Corée du Sud
4 février 2014 – 18:30 > 20:30

Conférence du cycle « Littératures en mouvement : éditer, dévoiler, traduire l’espace littéraire mondial »

Nos intervenants

Moon Chung-hee
Moon Chung-hee

Moon Chung-hee vit à Séoul où elle a grandi. Elle publie des recueils de poésie depuis les années 1970. Son œuvre est également traduite en anglais. Celle qui mangeait le riz froid est son premier recueil traduit en français. Moon Chung-hee est invitée à la 15e édition du Printemps des poètes.

Jean-Claude de Crescenzo
Jean-Claude de Crescenzo

Jean-Claude de Crescenzo a fondé DeCrescenzo Éditeurs en 2011, une maison exclusivement consacrée à la littérature coréenne. En tant que traducteur littéraire, il a coutume de travailler en tandem avec Kim Hye-Gyeong et dirige la revue de littérature coréenne Keulmadang (une Web-revue bientôt en version papier). Par ailleurs, Jean-Claude de Crescenzo, qui dirige les études coréennes à l’université d’Aix-Marseille, est également chercheur à l’Institut de recherche sur l'Asie et membre de l’équipe Littératures d’extrême-Orient, textes et traduction.

Bruno Doucey
Bruno Doucey

Bruno Doucey est écrivain et éditeur. Après avoir dirigé les Éditions Seghers, il décide de fonder sa propre maison, spécialisée dans la poésie traduite. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages mêlant analyse critique et poésie et d'anthologies publiées chez Gallimard et Seghers comme, La Poésie engagée, La Poésie lyrique, Je est un autre, Poésies de langue française.

Kim Hyun-Ja
Kim Hyun-Ja

Kim Hyun-Ja est née à Séoul. Elle a traduit en français plusieurs poètes coréens dont Hwang Tong-gyu, Les racines d’amour (Circé, 2009), Kim Myong-in, L’accordéon de la mer (Le Temps des Cerises, 2003).