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Pour une histoire globale du travail. Étudier le travail dans une perspective transnationale

Organisateur(s) :BULAC

L’histoire mondiale (Global History) s’est imposée au cours des dernières décennies - celles de la « mondialisation » - comme l’un des courants les plus dynamiques de la recherche historique contemporaine. L’histoire du travail, des travailleurs et des mouvements sociaux (Labour History) n’échappe pas à ce phénomène.

Pour une histoire globale du travail. Étudier le travail dans une perspective transnationale

Capital et travail : le Père Peinard D.R.

Quand : 7 février 2013 – 18:30 > 20:30 Où : Auditorium du Pôle des langues et civilisations

Longtemps prisonnière des frontières nationales, dominée par une approche centrée sur l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord, l’histoire du travail est en train de se réinventer, repensant ses objets, sa chronologie, ses sources et ses méthodes. Ce nouveau champ de recherche en pleine expansion que constitue la Global Labour History se caractérise par sa diversité et son ouverture. Le Mouvement social, revue française d’histoire sociale, lui consacre un numéro spécial, coordonné et présenté par Marcel van der Linden, de l’Institut international d’histoire sociale d’Amsterdam, l’un des principaux promoteurs de cette notion.

De l’ « engagisme » d’une main d’oeuvre immigrée dans les Mascareignes, aux frontières de l’esclavage et du travail libre, aux actions contemporaines des syndicats des transports face à la pandémie du Sida, en passant par l’attitude de la Société des Nations face au « travail sexuel » et à la traite d’êtres humains... les intervenants de cette table ronde aborderont les facettes quelques fois inattendues de cette histoire mondiale du travail.

Cette table ronde est organisée en partenariat avec la revue Le Mouvement social. Elle réunira des auteurs du numéro thématique « Travail et mondialisations ». 

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mp3
Publié
02 mars 2022

Conférence de


  • Jean-François Chanet, directeur de la revue Le mouvement social ;
  • Patrick Fridenson, directeur d'études à l'EHESS. ;
  • Michel Pigenet, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • Magaly Rodriguez Garcia, post-doctorante en histoire à l’université libre de Bruxelles ;
  • Alessandro Stanziani, directeur

Bibliographie

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Nos intervenants

Jean-François Chanet
Jean-François Chanet

Directeur de la revue Le mouvement social.

Patrick Fridenson
Patrick Fridenson

Patrick Fridenson est directeur d'études à l'EHESS. Il est rédacteur en chef de la revue trimestrielle Entreprises et Histoire. Ses thèmes de recherche sont l'histoire des entreprises et l'histoire des fonction économiques de l'État contemporain.

Michel Pigenet
Michel Pigenet

Michel Pigenet est professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur du Centre d'histoire sociale du XXe siècle. Ses axes de travail sont les rapports sociaux au travail, les rapports de genres au travail, et les rapports des mouvements sociaux au travail.

Magaly Rodriguez Garcia
Magaly Rodriguez Garcia

Magaly Rodriguez Garcia est en post-doctorat en histoire à l’université libre de Bruxelles. Après la publication d’une thèse remarquée sur l’internationalisme syndical, elle a orienté ses travaux, en lien avec l’Institut international d’histoire sociale d’Amsterdam, vers l’étude de l’engagement de la Société des Nations contre la prostitution et la traite des femmes et des enfants.

Alessandro Stanziani
Alessandro Stanziani

Alessandro Stanziani est directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche au CNRS. Il est membre du Centre de recherches historiques (EHESS). Il est l'auteur de plusieurs  ouvrages de référence sur le travail contraint, et sur l'histoire des interconnexions.

Marcel van der Linden
Marcel van der Linden

Marcel van der Linden est directeur scientifique de l'International Institute of Social History (IISH) d'Amsterdam. Il est le coordinateur du numéro thématique « Travail et mondialisations ». l’IISH est une des plus importantes institutions mondiales de recherche et de documentation sur l’histoire sociale en général et celle du mouvement ouvrier en particulier. Sa politique documentaire a pour but de se mettre au service des militants et des chercheurs.