
Café et barre chocolatée
Elle est habillée d’une veste de pyjama bordeaux à carreaux noirs, garnie d’une poche supérieure gauche sur laquelle est brodé un nounours jaune, d’un jean délavé bleu et de chaussons.
Elle est habillée d’une veste de pyjama bordeaux à carreaux noirs, garnie d’une poche supérieure gauche sur laquelle est brodé un nounours jaune, d’un jean délavé bleu et de chaussons.
La chaussure : parfois chaude et sûre, solide, robuste et ferme, d’aucuns diraient pourtant que parfois elle enferme.
Capitale mythique de l’Africa romana que Rome a gouvernée près de huit siècles
Pour la première fois depuis le lancement en 2016 de ses ateliers d'écriture, la BULAC propose une restitution en ligne d’une trentaine de textes écrits durant ces ateliers.
Des murs tendus de toile, des meubles anciens, l’appartement est cossu, comme on dit.
Il est tard mais il fait encore bon. Dans peu de temps il sera l’heure que j’aille me coucher.
Qu’ils viendront je dis, pas de doute ça hein. Et vous y croyez encore vraiment vous ? J’en suis sûr moi qu’y reviennent. Bientôt ou plus tard mais y vont revenir.
Elles sont là, devant moi. Mes mains, je les observe. Elles sont charnues et pleines de force. Mes doigts écartés se font face sans se toucher, légèrement repliés.
Sur la scène, on ne voit qu’un piano à queue et un jeune pianiste. À part le cercle de lumière qui les entoure, tout le reste de la scène demeure dans l’ombre. Daniil Trifonov commence à jouer.
Étendue, jeux d’ombre et de lumière, lignes de vie et chemin pour les yeux, silence, un vert sombre mais rassurant...
Il m’arrive de me souvenir du rayon poissonnerie du Super U-Pouilly. Je repense à la surface de glace pilée sur laquelle on entreposait des dos de cabillauds bien gras que j’aimais faire glisser entre mes doigts.
« Toutes blessent, la dernière tue » : les trois pierres alignées dans la pénombre qui se dissipe portent le nom d’un chanteur, d’un écrivain et d’une inconnue...
Le cactus, plante grasse ou succulente, cache ses fleurs derrière ses piquants : qui s’y frotte s’y pique !
Bâtiment 1. Premier étage. Porte fond du couloir droite. Qu’avais-tu en tête cette nuit là, quand tu es sorti de chez toi ?
Max est né un 25 décembre, à Paris 12e. Signe distinctif : une tache de naissance granuleuse reçue en don dans le creux de la main gauche...
Plus de sommeil depuis si longtemps, surélevée grâce à mes cinq oreillers, je happe l’air, goulée après goulée, « du lit au lit » comme chante le grand Jacques…
Perché. Perché là-haut loin et fier. Loin et fier de son fer. Silence. Il surveille en silence la contrée et la montée. Les pentes et la descente.
Il ne se lasse pas de venir l’écouter dans ce bar. Il s’assied à la table d’à côté, ouvre son cœur et ses oreilles et laisse couler le temps.
Quelque chose qui vibre dans l'air, et sous la terre. Lampadaires qui s'éteignent autour de la pelouse interdite, des lueurs s'allument, des vies qui s'éveillent une à une sur les murs de la ville.
Station Belleville, une placette qui gémit sous le martèlement continu des sandales, baskets et mocassins, tandis que de jeunes rats fraîchement sevrés se faufilent...
La BULAC vous invite à écouter le podcast VO-VF animé par la journaliste Marielle Vitureau et consacré à la littérature lituanienne. Bonne écoute !
Pour la première fois depuis le lancement en 2016 de ses ateliers d'écriture, la BULAC propose une restitution en ligne de plus d'une trentaine de textes écrits durant ces ateliers. Nés de propositions assorties de contraintes formelles, ces textes sont...
Comme chaque fin d'été, vous trouverez ci-dessous les rituelles photos de ceux qui ont réalisé les travaux de maintenance et d'entretien impossibles à assurer en présence des agents, et a fortiori du public.